C'est de penser tout bas ce que l'on ne peut dire,
C'est aussi de cacher le meilleur où le pire.
Ils sont là , tout au fond de toi, tu ne peux les exprimer
Seuls les fous ne comprennent pas le texte,
Mais les gens sensés te soutiennent par les pensées.
Et pourquoi pas ..
Ma Petite Maman est partie au ciel à 100 ans
J'étais en pleine chimio ce jour.
C'est l'envie, ce soir, de fuir la réalité,
Où d'accepter la vie telle qu'elle est.
Mais je sens en moi, comme un mal profond,
Qui me ronge jour après jour,
Par la peur de te perdre un jour.
Devant moi, s'installe la table du fatal destin,
Entre la vie, la souffrance et l'espérance !
Et l'irréprochable jour du lendemain.
Se déroulent devant mes yeux si souvent,
Toute ta jeunesse, ton élégance,
Tes talons, ton parfum, ton tailleur,
Ton sac à main. Tu étais belle Maman.
De ta mine claire, le regard bleu et profond et si lointain,
Cette jolie femme, c'est ma Mère, et que je suis fière.
Qui reste dans mon cœur ma lumière.
Mais aujourd'hui…
Cette longue carte de la vie et du temps est remplie…
Tendrement, je te regarde Maman.
Elle ne sait plus ni me comprendre ni me parler,
Depuis plusieurs années.
Je regarde avec tristesse son corps fatigué et usé.
Qui reste tous les jours dans son fauteuil
Maintenant sans récré.
Devons nous comprendre dans son regard ?
Peut-être ce terrible désespoir ?
Elle n'attend plus personne,
Elle entend à peine le pendule qui sonne.
De ses journées si longues, sans joie et sans plaisir,
Elle refuse, elle s'accroche, elle ne veut pas Mourir.
Les yeux cernés, les traits tirés
Avec un sourire d'un bébé.
Le dos voûté par toutes ses années,
Ni trop grosse ni trop mince, elle s'en moque,
Elle ne cherche plus le prince !
Elle ne sait plus me raconter encore et encore
Ses belles histoires qui étaient gravées
Dans sa Mémoire.
Mais pour moi, à tout jamais, elle restera dans mon Cœur
Ma plus belle fée du bonheur.
Mon poème ressemble bien aux autres,
Mais celui-ci, c'est moi qui l'écrit pour te dire,
Je t'aime ma Maman chérie.
Attends un peu avant de partir,
Pour que je guérisse complètement, pour avoir la force à me
Soutenir pour ce jour de chagrin qui m'attend.
En février 2019, tu t'endors une dernière fois,
Doucement, sans faire de bruit.
Rejoindre Papa au ciel, tu es partie.
Elle sait sûrement à présent que j'ai la force, je suis guérie.
Avec que des larmes de tendresses.
Pour toi ma Maman chérie
" Ta fille Moumoune "
(Juin 2007)
Ne me touche pas, regarde moi
Laisse moi pianoter doucement
Le creux de tes reins.
De mes doigts, de ma bouche
Laisse moi t’aimer.
Te donner le plaisir et le désir caché
Mon amour, je suis bien.
Laisse parler ton corps Laisse parler faiblesse
Mais ne dit rien encore Laisse devenir ivresse.
Rigide par la musique
Douce et mélancolique.
Je t’entraînerai dans ma grande symphonie
Les cuivres y résonneront
Dans le silence de la nuit.
Notre amour sera soleil.
Et nos deux corps seront merveille.
Puis doucement au chant de la lumière du petit matin,
Une rosée derrière un rideau mal fermé
Sera naissance d'une nouvelle journée.
Celle qui réveillera nos deux corps enlacés
Ensuite, nous nous donnerons doucement
Un dernier petit baiser. (février 2004)
( janvier 2014 )
Amour de tendresse ..
Amour de passage,
Amour sans rivage ..
Amour de détresse,
Amour tristesse ..
Amour a deux temps,
Amour déchirant ..
Amour délirant,
Amour foudroyant ..
Amour sauvage,
Amour sauvetage ..
Amour craquant,
Amour décoiffant ..
Amour malade,
Amour qui lasse ..
Amour d'un quart d'heure,
Amour frayeur !
Amour d'humeur,
Amour frappeur ..
Amour d'enfant,
Amour déchirant ..
Amour de peur,
Amour sans odeur ..
Amour d'enfance,
Amour délivrance ..
Amour solitaire,
Amour sans manière ..
Amour volé,
Amour poignardé ..
Amour d'un viol,
Amour d'argent ..
Amour givrant
Amour âgé,
Amour armé
Amour mourant ..
Amour finissant
Amour sans fin ..
Amour de très loin..
Un jour, te souviens tu, nos chemins se sont croisés
De suite, nos deux cœurs se sont aimés.
Bien des Tempêtes et des orages…
Mais il n’en reste que passage…
Je t’offre mes seize ans, un petit cœur d’enfant
Qui s’envole très loin au vent.
Et depuis 54 ans
Nous faisons toujours route main dans la main
Sans aucun doute.
Nous suivons le même chemin.
Ensemble, nous avons partagé la douceur
Nos deux enfants, des jours heureux, la maladie, des jours tristesses.
Mais beaucoup de bonheur.
Mon espérance, toute ma vie résident en toi.
Tu es cette ombre magique qui ne me suit pas à pas.
Qui me précède et ne cesse d'envahir mon Cœur.
Chaque jour avec une grande douceur.
Par un seul sourire, nous devenons complices
Sans te voir, je sais que tu es là…
De loin, je reconnais ton pas,
Et je cherche ta main,
Pour me donner courage.
Pour finir ensemble ce très beau mariage.
Tu n'es pas ma moitié, Non !
Tu es mon tout.
Et je ne pourrais plus vivre sans toi.
Je t’aime de trop mon Loulou.(10 août 2008)
6 ANS DE MARIAGE
Un jour, mon cœur plein de tristesse, se trouve
Sur le chemin de la vie.
Un chemin pas ordinaire. Surprise ! Devant moi,
Un petit magasin s'éclaire avec comme enseigne :
Je frappe timidement, un ange m'ouvre la porte
" Rentre mon enfant ".
Tu es ici chez toi achète ce qu'il te plaira.
Il me demande de lui parler de moi et de ma vie
Ainsi que de mes petits soucis.
L'ange m'écoute attentivement et me sourit.
Ne sachant pas vraiment où aller.
L'ange décide de me faire visiter toutes les allées.
Je n'en crois pas mes yeux, magnifique petit ange
Me prenez au sérieux.
Il me donne un panier avec de beaux nœuds
De couleurs et de jolis souhaits.
Le magasin illuminé de mille étoiles était immense
Il envoûte mon cœur comme un voile de silence.
Et puis-je commence mes achats :
- Un peu de patience
Pour comprendre l'impatience,
- De l'amour
A partager tous les jours,
- De la raison et de la compréhension
Pour les faits sans raisons.
- Beaucoup de courage
Pour subir les lois de force et de rage.
-Nuage de sagesse
Pour semé avec allégresse.
- Un sac de Générosité
Pour tous les affamer.
- Un gros sac de bonté et la charité.
- Beaucoup de Joie accompagnée
- De la bonne humeur.
- Mais aussi un peu de Prières pour aimer,
- Et la Grâce pour être Exaucé.
La Paix dans mon cœur pour pouvoir, donner
Et Distribuer le bonheur.
Lorsque est venu l'addition,
Une petite voix tout près de moi réponds :
Je sors du magasin les larmes plein les yeux,
Et je lève mon regard la haut vers les Cieux,
Et doucement, je murmure ..
Merci Mon Dieu.
( Novembre 2008 )
Mes larmes coulent doucement
Sur mon visage au trait brumeux.
Mon cœur parfois fragile et meurtri
Toi seul, tu me redonnes le goût à la vie.
Aux gens pauvres, tu donnes le sou pour vivre joyeux
Auprès d'un feu et non d'un égout.
À l'homme sans travail, tu lui donnes
Un marteau, des clous, une paire de tenailles…
Pour la personne que tout est triste
Dans un cœur rempli de désespoir
Tu lui tends ta main, lui ouvre ta porte
Pour éviter le noir.
Vient l'ami, viens vers moi !
Je vais te redonner la joie dans ton cœur
Pour que ta vie soit meilleure.
Comme par un miracle, je m'imagine
Tes larmes se changé en une douce pluie fine.
Laisse moi t'aimer, laisser te guider
Oublie le mal et les souffrances du passé
Cesse de te plaindre et de gémir
Regarde autour de toi et sans réfléchir.
De ta chaleur, fais comprendre à celui qui ne peut plus
Qui ne peut pas, mais qui voudrait tellement
Être comme toi.
Par les battements de ton cœur, montre lui
Que tout peut être douceur,
Mais tu sais, il faut apprendre
À savoir aimer, à savoir comprendre…
Alors fait éclater du fond de toi
L'arc-en-ciel des couleurs
Et fait jaillir de ton cœur
L'étincelle du bonheur.
Parler ce soir n'est pas mensonge
Sur cette feuille, la pointe de ma plume
Coule doucement comme pour écrire un testament.
Aimez les autres, il faut savoir le faire
Il ne faut pas que ce soit une prière.
Et de tes traits brumeux se changeront en toi
Un très grand soleil ou tes jours ne seront
Que de grandes merveilles.
( 24 février 2004 )
Sur le bout de tes doigts,
-- Je t'offrirai la lune, pour qu'elle amène en toi, le bel éclat des cieux !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je mettrai une étoile, pour que toute sa brillance, éclaire ton esprit !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je t'offrirai la mer, pour que sa plénitude, rejaillisse en toi !
Sur le bout de tes doigts,
-- J'appellerai un ange, pour que sa pureté, pénètre jusqu'à ton âme !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je t'offrirai un don, pour que tu t'en serves, un jour, aux besoins de la terre !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je te donnerai le goût, de la beauté des choses, qui t'entourent au printemps !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je t'offrirai l'amour, pour que tu le transmettes, et en profite aussi !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je poserai une note, que tu transformeras, en belle symphonie !
Sur le bout de tes doigts,
-- Je t'offrirai les mots, pour qu'ils effacent en toi, tous les maux de la vie !
Et quand enfin tes doigts, seront tous recouverts, je te dirai :
Donne-moi, simplement, ta Tendresse.
Je voudrais prendre le bon chemin,
Ou je pourrais te tendre ma main.
Guide-moi et conduis moi dans le chemin de la foi.
Souffrir, gémir, jusqu'à en mourir.
Je ferais pour toi mon chemin de croix.
Toi, mon Maître, toi ma vie,
Tu es mort pour nous ici.
Sous les coups et les blessures, les mots et les injures,
Tu as été silence et tu n’as rien dit.
Par la prière, aujourd'hui, tu m'as beaucoup appris
À être ce que je suis.
Aimer les gens fragiles détruits
Souvent par les mots inutiles.
Essayant de comprendre
Celui qui pleure du mal ou de la souffrance
Q 'il enferme dans son âme.
Réconforté le malade, par un baiser,
Que doucement sur son front l'on dépose
Pour ne pas le réveiller.
Connaître l'indulgence et savoir pardonner
À celui qui a été condamné.
Redonner un doux regard et redonner espoir
Au mendiant au clochard.
Devant les pleurs d'un enfant
Un bonbon, un jouet, on lui tend
On lui donne les câlins d'une maman.
Sourire aux moqueurs,
À celui qui n'a pas de cœur.
Faire, savoir, reconnaître la vérité
Et chasser la méchanceté.
Regarde toi, tu es peut-être comme moi
Sois toujours fière de ta bonté
Sois fière de ce que tu peux donner.
(29 mars 2004)
Qu’elle est ce monde étrange !
Qui apparaît dans mes nuits sans sommeil.
Ces hommes et ces femmes, tous ces visages
Dont je ne connais même pas la vie
Mais qu'ils s'éloignent de mes nuits.
Laissez -moi dormir en paix
Avec les anges et le bon Dieu.
Je ne veux pas ces gens affreux qui me hantent,
D'un regard ou d'un sourire malsain.
Je ne veux pas en rire
Je le sais, ce ne sont pas des Saints.
Tranquille, laissez moï tranquille !
De mon corps et mon âme
Vous n'aurez rien de moi.
Dois-je confondre mes nuits à des simples âneries ?
Aux fantômes que personne ne me croit
Et tous en souris !
Moi, je ne ris pas devant le mal
Qui se présente a moi
Je préfère parler à mon ange
Debout auprès de moi.
Et puis… Je rêve…
Je regarde tout droit vers le ciel et là serait le paradis
S'ouvrirait un arc-en-ciel, ce serait l'euphorie.
D'un pas léger, je déplierais mes ailes
Comme pour mieux le saluer et lui dirait que je l'aime.
Je m'endors doucement avec les images de Dieu
Qui me berce lentement et m’amène aux cieux.
Là où je trouverai l’amour et la sagesse
Et sur moi se déposerait la douceur d'un roi.
Et par les rayons lumineux, j’appelle Dieu
La voix de son silence, le rêve et l'espérance
Et sous le charme des cieux
Marie et Jésus seraient fidèles à dieu.
Je ne serais plus pensé et que dire.
Et subitement, je finirai mon délire.
Je reviendrai très vite à ma chambre vide.
Les papillons de nuit y viendront brouiller mes ennuis .
Et dans la ronde infernale reviendrons les esprits…
Esprits de douleur, de haine et de colère,
Je ne serais plus que faire.
Alors, je te demanderai tout bas…
De me donner la paix au fond de moi.
Et d'oublier tout le mal que je t'ai fait.
Je te consacrerai ma vie, mon âme
Et mon cœur à tout jamais .
Mais enlève ces vilains, bénis moi de tes mains.
Pour que je sois tout à toi demain.
AMEN novembre 2004)
Je Me Souviendrais ...
De la Page Naissance
Page d'attente.
Page d'amour.
Page Romance.
Page de l'enfant que l'on désire tant,
D'un amour ardent.
De La Page Bébé,
Notre bébé est né !
Dans un berceau brodé, s'approchant de lui,
À petits pas feutrés.
Ces petits poings fermés, son petit corps flétri,
Il nous donne tellement de bonheur dans notre vie.
La Page de tes 1 An,
Tes grands yeux ouverts, nous regardant tous les deux,
Comme pour nous dire, être là, je suis le plus heureux.
La Page de tes 2 Ans,
Nous avons tant peur de tes premiers pas !
Nous te regardons fier, tu commences à marcher
Entre Maman et Papa.
La Page de tes 3 ans
Tu souffles tes 3 bougies, en admiration par des bravos,
L'on sourit.
La Page de tes 5 ans
Te voilà, tout content à l'école, ton cartable sous le bras.
Tu quittes mes bras…
La Page de tes 6 ans
Petite souris passe !
Tu perds tes premières dents.
La Page de tes 15 ans
C'est déjà plus important, petit deviendra grand !
La Page de tes 18 ans
Se tourne doucement, devant le début de la vie qui s'ouvre
À toi mon enfant.
La Page de tes 20 ans
Le monde te sourit, le cœur s'envole, tu croques la vie.
La Page de tes 30 ans
Sera la plus grande, bien des embûches, bien des tracas,
Il te faudra comprendre pour éviter les dégâts !
La Page de tes 40 ans
Tout sera soleil, tu voudras tout changer en merveille.
La Page de tes 50 ans
Tu ouvriras tes yeux, surpris, devant toute la jeunesse
Qui te sourit et la tendresse de tes petits.
La Page de tes 60 ans
C'est la retraite qui vient doucement.
La Page de tes 70 ans
Le temps passe trop vite… Et nous n'attendons plus rien.
Que les souvenirs qui reviennent et qui sont si lointains.
La Page de tes 80 ans 
Sera dure à tourner, peut-être par la maladie et la vieillesse.
Mais tu auras toujours la pêche…
90 ans Et Après…
Il sera tant mes enfants de fermer sûrement ce livre !
Il sera lourd, très lourd, mais par une vie tellement
Rempli d'amour…
Août 2005)
Laissons couler ce soir,
Doucement sur ma mélodie,
Les notes de musique un peu vieillies.
Je voudrais parfois revenir en arrière,
Pour faire, ou refaire, construire ou défaire,
Enfin que faire ?
J'ai déjà traversé des routes et des chemins,
Mais je n'ai pas encore trouvé le mien !
J'ai connu des jours où mon sourire,
Était soleil ! Mais bien souvent des nuits,
Sans sommeil !
À mi -Voix, ce soir sur ma bouche se dessine,
Un tourbillon de mots que doucement, je rumine.
Je sais, pourtant au fond de moi,
Que toujours, il me manquera..
Des pierres pour construire ma maison.
Une heure à ma montre, pour y voir tourner le soleil.
Des couleurs dans mon cœur,
Pour refaire un bonheur.
Des éclaircies dans le ciel gris,
Pour pouvoir moissonner un peu de ma vie.
La mélodie des oiseaux me réveillant,
Au petit matin chantant.
Une étoile pour guider mes envies.
Et puis soudain !!
Mes notes de musique ont roulé sur mon piano
Le Do, le Ré, le Fa,
C'était vraiment trop beau !
Oh ! Mais il se fait tard, je dois aller au lit,
Et finir de pleurer sur ma mélancolie.
J'emporte avec moi mes rêves, dans un sommeil lointain.
La tendresse de mon cœur,
Pour des jours meilleurs.
( 26 février 2008 )
