La vie et la mort sont soumises à la destinée.
Comment présenter ses sincères Condoléances ?
Rédiger une carte, ou une lettre de condoléances est un exercice délicat.
Ce message a pour objectif d’exprimer sa tristesse, son affection,
Son soutien, ses sentiments.
Les condoléances doivent de Préférence être écrites à la main.
Évitez de les imprimer et tout envoie par SMS ou E-mail, qui serait trop Impersonnel.
Si vous êtes très proche, vous pouvez envoyer un message numérique dans l’attente
De la Joindre téléphoniquement ou mieux en personne.
Faites constater, selon le cas, soit le transfert du bail,
LES FORMULAIRES
La déclaration de décès doit être effectuée dans les 24 heures
À la mairie du décès.
Cette première étape permet d’obtenir des copies d’acte de décès.
Il est nécessaire d’en demander une dizaine d’exemplaires afin de procéder aux autres
Formalités. À l’épreuve de la perte d’un être cher s’ajoutent d’inévitables formalités
Dont certaines doivent être accomplies rapidement.
Guide des démarches à entreprendre dans les jours et les mois qui suivent le décès.
DANS LES 24 H
Faites constater le décès par un médecin et déclarez le en mairie.
Contactez les pompes funèbres.
DANS LES 7 JOURS
Avertissez :Les établissements financiers (Banques, services financiers de La Poste,
Caisse d’épargne) Pour demander le blocage des comptes du défunt.
Prévenez l’employeur (dans les 48 heures) et réclamez le versement des sommes
Dues (salaire, remboursement de frais).
Demandez lui également si, dans de telles circonstances, l’organisme de prévoyance
Complémentaire octroie des aides ou des prestations (capital, frais d’obsèques, rente…).
Joignez la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM)
si le défunt était salarié, chômeur
Indemnisé, préretraité ou invalide, pour obtenir le capital décès de la Sécurité sociale.
Contactez la mutuelle du défunt pour connaître vos droits
(un capital peut être servi à la famille).
Prenez connaissance auprès des établissements concernés du contenu
Des contrats obsèques et d’assurance-vie s’ils ont été souscrits.
Si le défunt percevait des pensions (de retraite, par exemple) ou des allocations
(chômage, par exemple), informez les organismes payeurs, pour éviter
D’avoir à rembourser des sommes indûment versées.
DANS LES 30 JOURS
Faites constater, selon le cas, soit le transfert du bail,
Soit sa résiliation au jour du décès.
Si le défunt était propriétaire, informez le syndic et les locataires.
Résiliez les contrats d’assurance habitation, automobile, santé…,
Ainsi que les abonnements EDF, GDF, FRANCE TÉLÉCOM…
Si le défunt était votre conjoint, contactez ses caisses de retraite
De base et complémentaire afin de faire valoir vos droits à pension
De réversion (si c’est le cas).
Renseignez vous auprès de la caisse d’allocations familiales (CAF) :
L’accès à certaines allocations (Allocation de soutien familial,
Aide au logement…) peut vous être ouvert du fait de votre nouvelle situation familiale.
Faites jouer les assurances décès attachées aux crédits éventuellement souscrits
Par le défunt (pour obtenir le remboursement du capital Restant dû).
Informez le centre des impôts.
DANS LES 6 MOIS
Procédez à la déclaration de succession auprès de l’administration fiscale.
Modifiez la carte grise (le certificat d’immatriculation).
Demandez une immatriculation personnelle auprès de la Sécurité sociale,
Le cas échéant. Transformez les comptes joints en comptes personnels.
SI LA SUCCESSION EST CONFLICTUELLE
Pour éviter que certains biens de la succession ne disparaissent,
Il est possible de solliciter la pose de scellés sur le domicile du défunt.
Cette demande est à adresser rapidement et par écrit au greffier
En chef du tribunal d’instance du lieu de résidence du disparu.
Pouvons nous trouver les forces
Qui vous permettront de le surmonter ?
Polemon, un orateur romain atteint de la maladie du roi
(maladie qui le paralyse)
A ordonné à ses serviteurs de l'enterrer vivant.
L'Histoire regorge de morts comme celles-ci insolites,
Surprenantes ou tout simplement stupides.
On peut par exemple citer celle Claudius Drusus,
Fils de l’Empereur romain, Claude mourut à Pompéi en s’étouffant
Avec une poire qu’il avait lancée en l’air et tenté
De rattraper par la bouche.
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Ou encore celle du connétable Du Guesclin, le
"Dogue noir de Brocéliande"
Qui, après avoir affronté les dangers
Sur les champs de bataille, mourut "bêtement" d’avoir bu trop
D’eau glacée après une longue journée passée en plein soleil.
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Le célèbre compositeur Jean-Baptiste Lully,
Lui, était habitué à battre la mesure
Sur ses pieds avec un bâton. Il en attrapa la gangrène.
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Enfin, plus récemment, c'est la starlette américaine
Jane Mansfield qui est morte
Décapitée dans son cabriolet sur la route
De la Nouvelle Orléans par une plaque de tôle
S'étant détachée du chargement d'un camion.
Une histoire qui inspirera à Bernard Lavilliers
La chanson Idées noires
Dans laquelle il parle de cette "blonde décapitée dans sa décapotable".
Pas sûre, comme tous les autres, qu'elle aurait voulu
Qu'on se souvienne d'elle ainsi.
Son mélange quotidien d’antidépresseurs
Et de somnifères
MORT " SUR LE TRÔNE "
Une envie particulièrement pressante qui a causé la mort
De l'astronome tchèque Tycho Brahe en 1601.
Ce dernier est invité à dîner chez l'empereur germanique
Rodolphe II de Habsbourg. Le banquet est excellent,
Et l'astronome boit beaucoup.
Seulement, il souffre de problèmes de vessie.
Et difficile, en plein dîner Impérial, de s'absenter pour aller au petit coin.
Quand enfin le repas s'achève,
Brahe se presse dans un coin tranquille…
Mais rien. Sa vessie ne se vide pas.
Arrivé chez lui, toujours rien. Finalement, pendant onze jours, l'astronome
Ne parviens pas à se soulager.
La souffrance est terrible et Tycho Brahe meurt en pleine nuit
Le 24 octobre 1601, après des bouffées délirantes.
Son autopsie ne permettra pas d'expliquer sa mort.
Aujourd'hui encore, les Tchèques ont coutume de dire :
"Je ne veux pas mourir comme Tycho Brahe".
MORTS INCROYABLES DE L'HISTOIRE
Si le roi Henri III était connu pour sa beauté, son intelligence et sa bravoure,
Sa mort, elle, est nettement moins glorieuse.
Nous sommes en 1589, le roi est au château de Saint-Cloud
Quand deux hommes, le procureur de Paris et un moine dominicain
Qui l'accompagnent demandent à être reçus.
Henri III les accueille dans sa chambre Royale,
Alors qu'il est en train de se soulager sur sa chaise percée.
Le moine s'approche du roi, simplement vêtu
D'une robe de chambre jetée sur les épaules, et lui remet une lettre.
Dès que le souverain est plongé dans la lecture de sa missive,
Le moine lui plante un coup de couteau dans le ventre.
Le roi hurle puis retire l'arme de son ventre.
Pour frapper son ennemi :
"Méchant ! Tu m'as tué !"
Mais le couteau rebondit sur le crâne du moine
Et le roi se retrouve blessé à la main.
Ses gardes, le voyant en sang, se ruent sur l'agresseur,
Il le tue, le dénudent et le jettent par la fenêtre.
Le soir même, la fièvre se déclare. Henri III,
En proie au délire, meurt quelques heures plus tard.
Depuis le début des années 90, il existe le prix des
" Darwin Awards" sur les morts Les plus absurdes de la planète.
Le record absolu, il est hors concours et n'a jamais reçu
De Darwin Award, mais est considéré comme le maître en la matière
Est détenu par un homme voulant se suicider
En sautant d'une falaise
La situation :
L'homme ne voulant vraiment pas se rater avait préparé
Son suicide en attachant une corde à un arbre près de la falaise
D'où il comptait sauter.
À l'autre bout de la corde, il avait soigneusement fait un nœud coulant
Qu'il s'était passé autour du cou.
Dans sa main droite, un vieux pistolet, et pour être sûr de ne pas se rater,
Il avait au préalable ingurgité des médicaments à forte dose.
Les faits :
L'homme se mit le pistolet sur la tempe et sauta de la falaise.
En tirant, il se rate et la balle sectionne la corde…
Il fit une chute libre qui fut amortie par les branchages des arbres
Plus bas et fini sa chute, en vie, dans une flaque d'eau.
Des passants l'ayant vu au bord de la falaise avaient appelé la police,
Et lorsqu'elle arrivait avec les secours, l'homme
Était toujours en vie. Il fut transporté à l’hôpital et sauvé de justesse.
L'homme mourut 2 jours plus tard d'hypothermie
Dans son lit d’hôpital à cause d'une couverture
Chauffante défectueuse qui s'était éteinte...
TOP 5
Et pour terminer, le hit-parade
Des morts les plus improbables.
Après un incendie sur l’île grecque de Thassos, on retrouve un plongeur
Avec tout son attirail mort au sommet d’une montagne.
Manifestement, il aurait été aspiré par un Canadair
Qui l’aurait ensuite recraché sur les hauteurs.
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En Allemagne, près de Gütersloh, 2 automobilistes
Ils entrent en collision de front.
Chacun roule au pas près de la ligne médiane.
Mais, au moment de l’accident, tous deux ont passé la tête par la portière
Et se sont mutuellement fracassé le crâne.
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Un chirurgien de Guayaquil, en Équateur, utilise un scalpel trop chaud
Pour une opération de l’intestin.
Les gaz intestinaux de son patient s’enflamment
Et le malheureux Alberto Alvadoros explose.
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En 1983, Mike Stewart, 31 ans de Dallas, tourne un film sur les dangers
Des ponts trop bas, quand le camion sur lequel
Il est juché, passe sous un pont trop bas.
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Un Mexicain échappe à 4 accidents de chemin de fer
En l’espace de deux mois.
Puis, il joue avec le train en modèle réduit de son fils
Et meurt électrocuté.
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Histoires vraies compilées dans l'ouvrage
Das Kaninchen, Das den Jäger erschoß.
Und andere bizarre Todesfälle.
La mort d’un enfant va contre le sens même de la vie.
Une terrible épreuve pour des parents qui se retrouvent désemparés,
Amputés d’une partie d’eux-mêmes et d’un moteur de vie.
Blessés au plus profond d’eux et face à un deuil très douloureux. une telle p?
« Tu n’es plus là où tu étais,
Mais tu es partout là où je suis ».
Pour Fabienne, ces mots de Victor Hugo au sujet de sa fille décédée,
Léopoldine, reflètent exactement ce qu’elle ressent aujourd’hui.
Il y a quatre ans, son fils Florent
Est mort du jeu du foulard. Il avait 13 ans.
Ça a été extrêmement brutal.
Nous ne savions pas qu’il y jouait. Un soir, mon mari l’a retrouvé inanimé
Dans sa chambre. Les secours n’ont rien pu faire.
Nous étions sidérés, sous le choc, tant cela semblait irréel.
Puis, nous avons réalisé que c’était vrai et là, notre monde s’est écroulé.
À partir de là, vous vivez avec une chape de plomb au-dessus de la tête.
Tous les matins, en vous réveillant, vous recevez un coup de poignard
Qui vous rappelle que votre enfant est mort.
Et vous vous demandez si vous allez parvenir à la fin de la journée.
Comme de nombreux parents qui ont perdu leur enfant,
Fabienne a eu le sentiment qu’elle ne s’en remettrait jamais.
La perte d’un enfant transforme un parent à tout jamais,
Explique le psychiatre Christophe Fauré.
Elle le blesse au plus profond de lui-même.
Mais ça ne veut pas dire qu’il ne pourra pas s’en remettre.
Il est possible, tout en ayant cette blessure en soi, d’un jour
Réinvestir sa vie, d’y trouver à nouveau du bonheur, d’avoir de nouveaux projets
Et éventuellement, d’autres enfants… » À condition, pour le psychiatre, d’être bien
Entouré et accompagné, dans ce travail de deuil difficile. Colère et culpabilité
« Un arrachement », « une mutilation »… C’est ainsi que les parents endeuillés
Décrivent la perte de leur enfant.
Quand un enfant meurt, le parent se sent presque physiquement amputé d’une partie
De lui-même et de toutes les projections qu’il avait investies en lui ,
Analyse Christophe Fauré. Amputé aussi d’un moteur de vie,
« d’une raison pour laquelle on se bat dans l’existence ».
« J’ai passé trois mois assise sur une chaise à ne rien faire,
À ne penser qu’à lui. Ma vie s’était arrêtée »,
Raconte Pascale, qui a perdu son fils de 10 ans, suite à un accident.
« Pourquoi nous ? » , « Pourquoi lui ? »…
Le décès d’un enfant va dans le sens inverse de la vie et constitue,
Pour les parents, une terrible injustice.
D’ où un sentiment de colère « par rapport aux autres
Qui continuent leur vie de façon insouciante
Et par rapport aux autres parents… »,
Poursuis le psychiatre.
Et il n’est pas question d’oublier son enfant :
d’un enfant est considérée, aux yeux de tous,
Comme profondément injuste.
Elle provoque un ébranlement émotionnel considérable,
Surtout lorsqu’elle survient soudainement
(accidents, infections foudroyantes, mort subite d’un nourrisson par exemple),
Sans aucun signe d’alerte. Devant une telle mort, brutale
Et incompréhensible, les parents questionnent les médecins.
Les débuts de réponse apportés constituent souvent
Pour eux une première balise sur le long et douloureux
Parcours où ils ont été violemment projetés.
C’est un premier point d’appui dans ce moment de bascule.
Il sera relayé par d’autres, qui pourront les aider sur leur chemin famille,
Amis, appartenance à un groupe religieux,
Insertion dans un groupe de parents ayant traversé la même épreuve,
Rencontre avec un psychiatre, un psychanalyste ou un psychologue,
Ou encore un mode beaucoup plus personnel de cheminement :
Ecriture pour certains, création artistique pour d’autres, etc.
Contrairement à ce qui se dit beaucoup actuellement,
Le deuil n’est pas une série d’étapes que l’on franchirait
Pour arriver à une conclusion à un moment donné.
Il est réactivé, poursuivi, élaboré au cours
Des événements de la vie du couple.
C’est un processus de toute une vie, un long travail intérieur
Pour ceux qui demeurent
Pour toujours parents de leur enfant dans son absence.
Le Deuil Des Parents
Ce travail intérieur est toujours individuel, il est toujours singulier.
Il est lié à la relation à l’enfant et à l’histoire personnelle de chacun.
C’est un travail de reconstruction psychique pour trouver un nouvel équilibre
Après cette perte brutale et violente. Il se fera en fonction de la façon dont chacun
S’est structuré autour des premières pertes de son existence : celle de la mère
Protectrice, qui répondait au plus près de ses besoins quand il était enfant,
Et puis les autres séparations et pertes qui jalonnent toute vie.
Ce travail de deuil se fait en un temps et selon des modalités propres à chacun,
Et il n’est jamais conclu. Il passe souvent par des moments de déni et de refus
De la réalité, avec l’impression de vivre un cauchemar dont on va se réveiller.
Il passe par des moments de repli sur soi et de dépression où tout semble dérisoire
Et sans intérêt. Il passe par des moments où les parents ont le sentiment de devenir
Fous, des moments où ils éprouvent le désir de mourir pour retrouver leur enfant.
Il passe aussi parfois par un certain besoin de demeurer dans cette souffrance
Qui les lie à celui qui les a quittés.
Le deuil est accompagné d’angoisse et de culpabilité. Cette culpabilité est liée
En profondeur à l’ambivalence de nos sentiments, au fait qu’une part de négatif
Est toujours liée à du positif.
Tout ce ressenti et ces moments vécus avec une intensité douloureuse
Peuvent s’apaiser. Ils peuvent sembler dépassés,
Et puis resurgir, sans que ce soit prévisible,
Au décours d’un événement qui vient réactiver et remettre
Au travail ce qui pourtant s’était vraiment pacifié.
La disparition de leur enfant rend les parents
Particulièrement fragiles et vulnérables.
Et les mots et attitudes d’autrui peuvent être pour eux
Un grand soutien ou au contraire
Venir les blesser ou les entraver sur leur chemin.
Souvent, l’entourage veut les protéger de trop d’émotion,
De trop d’expression de leur chagrin.
Les proches ignorent que c’est eux-mêmes qu’ils protègent ainsi.
Ils espèrent parfois atténuer la douleur des parents
En leur suggérant de ne pas en parler,
D’oublier, de faire disparaître les traces de l’enfant, parfois même,
Ils prennent l’initiative de le faire eux-mêmes à la place du père et de la mère.
Ils peuvent parfois aussi déconseiller ou empêcher les parents d’aller voir leur
Enfant à la chambre mortuaire avant les obsèques, ou au contraire les pousser
À le faire alors qu’ils n’y sont pas prêts.
Tous ces conseils ou réticences de l’entourage
Peuvent gêner les parents dans des actes qu’ils sentent nécessaires pour
Eux-mêmes. Ils sont les seuls à en connaître l’importance, ils sont les seuls
À savoir le temps qui est le leur pour les poser.
Il faut savoir que ce qui est nécessaire et bon pour un parent ne l’est pas forcément
Pour un autre. De même, ce qui est nécessaire et bon à un moment donné pour un père
Ou une mère ne l’est pas toujours à un autre.
Ceci est également vrai à l’intérieur
Du couple où le chemin de chacun et le temps pour le parcourir sont personnels,
Ce qui n’est pas sans entraîner parfois des difficultés pour la vie du couple endeuillé.
Ce qui se dit très couramment tend à minimiser la douleur liée à la perte d’un enfant.
On entend souvent des phrases comme « il était si jeune, cela aurait été pire
S’ils l’avaient perdu plus grand », ou bien, ils sont jeunes, ils en auront d’autres ».
Ces phrases sont blessantes et fausses.
Elles sont fausses, car l’expérience nous montre
Que plus l’enfant était petit, moins les échanges auront été nombreux entre
Lui et ses parents, plus ceux-ci se trouveront démunis pour lui faire une place
Intérieure. Elles sont blessantes et destructrices, car ils sont annulés dans leur
Identité fragile de parents en devenir.
Le deuil de la fratrie
Dans la famille, les enfants aînés ont aussi à retrouver un équilibre.
Les frères et sœurs sont touchés directement par cette mort.
Ils ont à faire face à cette disparition et au changement brutal
De leurs parents qui ont basculé dans le drame.
L’enfant qui disparaît était leur compagnon de jeu actuel ou potentiel.
Il était aussi leur rival dans l’amour parental, entraînant parfois jalousie, agressivité
Et désir plus ou moins conscient d’être débarrassé de cet intrus. Les aînés peuvent
Alors se sentir très coupables si la réalité vient rencontrer leur souhait.
Ils ont besoin d’être rassurés sur le fait que personne n’est responsable de cette mort
Ni leur papa, ni leur maman, ni eux-mêmes. Ils ont aussi besoin d’être rassurés
Sur l’amour que leurs parents leur portent et leur porteront toujours, même
S’ils semblent avoir tellement changé actuellement.
Même si les aînés ne savent pas ce qu’est l’absence définitive de la mort, ils sont prêts
À l’entendre. Pour se repérer et bien se structurer, ils ont besoin qu’on leur dise
Que leur frère ou sœur est mort, sans s’arrêter à des métaphores comme
« Il dort » ou « il est parti ». Taire la mort ne les préserverait pas de ce drame,
Mais les gênerait dans leur construction. Celle-ci se fait toujours à partir de l’histoire
Familiale propre à chacun.
Mais pour que les parents puissent en parler aux frères et sœurs,
Il faut que chacun d’eux ait pu « s’en parler à lui-même ».
Si cette mort reste indicible, l’aide d’un professionnel pourra peut-être
Leur permettre de formuler pour eux-mêmes
Ce qu’ils veulent transmettre à leurs enfants de ce drame vécu par toute la famille.
Le chagrin et la douleur n’ont pas à être tus aux enfants survivants. S’ils ont à être
Préservés de quelque chose, c’est d’être mis en place de soutien et de réconfort de leurs
Parents affligés. C’est une place à laquelle certains se mettraient beaucoup
Trop volontiers. Ceci les gênerait dans leur structuration.
Il est bon de ne pas les y conforter, mais de restituer les places de chacun. Il est bon,
Aussi, de se garder de ramener tous les problèmes d’un aîné à ce drame. Bien sûr,
Il peut avoir des difficultés (liées ou non à cette épreuve familiale), de toute façon
Elles méritent qu’on s’en occupe, peut-être dans certains cas avec l’aide d’une écoute
Et d’un regard étranger à la famille.
Pour les enfants qui naîtront après cette mort, la question a souvent été posée
En termes « d’enfant de remplacement ».
Les choses sont probablement beaucoup plus complexes.
Il est certain que les parents sont marqués par ce drame et que leur regard sur un puîné
Sera chargé d’une façon ou d’une autre de leur histoire familiale.
Mais l’enfant quel qu’il soit, tout enfant, ne vient il pas toujours dans la propre
Histoire et le désir de ses parents pour « comme réparer », « comme satisfaire »
Plus ou moins ce qui a manqué ou été difficile ? C’est le lot de tout enfant,
C’est le lot de notre humanité.
Place d’un soutien psychologique
Ce nouvel équilibre à construire pour toute la famille se fera souvent avec l’appui
De tout un environnement social et aussi de professionnels. Mais la rencontre avec
Un psychologue n’est pas nécessaire a priori certains parents peuvent le souhaiter,
S’en trouver rassurés et ce sera pour eux un point d’appui important.
Autres peuvent être en grande difficulté et demander une aide et un soutien
Qui pourront parfois être longs.
À l’époque actuelle, où les indications de consultation psychologique sont posées
Avec une grande facilité, il est bon de préciser la spécificité et la valeur du soutien
Psychologique. Il s’agit pour le parent endeuillé d’une adresse à quelqu’un
Dont la formation et la sensibilité permettent de ne pas chercher à faire taire
L’expression de la douleur, de ne pas chercher à soulager ce qui, dans ce moment là,
Ne peut pas l’être, et enfin, de ne pas se mettre en place de savoir ce qui est bon
Pour l’autre. Il s’agit pour le parent endeuillé d’une adresse à quelqu’un dont
La formation et la sensibilité permettent de ne pas chercher à faire taire l’expression
De la douleur, de ne pas chercher à soulager ce qui, dans ce moment-là, ne peut pas
L’être, et enfin, de ne pas se mettre en place de savoir ce qui est bon pour l’autre.
C’est aussi cette acceptation de non avoir pour l’autre, qui va aider le parent éprouvé
À découvrir ce qui est nécessaire, bon et important pour lui dans ce moment.
C’est en cela que consiste le travail du psychologue : être là, aux côtés de l’autre,
L’écouter pour lui permettre de formuler pour celui à qui il s’adresse, et du coup
Pour lui-même, ce qui est son chemin à lui,
Son chemin de vie qui inclut la mort.
RÉDIGÉ PAR DOCTEUR ARNAULT PFERSDORFF
Que Devient Notre Corps Après La Mort.
De deux à huit Minutes Après,
L'arrêt Du Cœur Rapidement.
Le tissu nerveux est en particulier l'encéphale dégénère rapidement.
Les muscles se relâchent ainsi que les sphincters,
Provoquant l'excrétion spontanée
De l'urine et des matières fécales.
Le corps encore tiède et mou est d'une pâleur cireuse.
Au Bout De cinq à six heures, le cadavre devient rigide.
Vingt-Quatre Heures après, la mort,
Apparaissent des taches rouges, sombres ou violacées.
Puis c'est la fin de rigidité cadavérique.
Ensuite, c'est la fin de la rigidité cadavérique.
Le corps commence à se putréfier et à sentir mauvais.
Peu après, de larges taches vertes de putréfaction surviennent,
Principalement sur l'abdomen, tâches qui gagnent ensuite
Progressivement, l'ensemble de l'organisme.
Plus Tard,
Le corps se déshydrate, la peau se dessèche
Et devient semblable à du parchemin
Qui serait tendu sur les os.
Les cheveux, les poils, les ongles,
Qui ont continué à pousser quelque temps,
Ils finissent par tomber.
Persiste juste des touffes de poils parsemées.
À l'intérieur du corps, certains organes conservent
Encore leur forme anatomique
Avant de se réduire en une bouillie qui remplie, provisoirement,
Le crâne, le thorax, l'abdomen.
Le foie disparaît vers la troisième semaine.
Le Cœur et l'utérus entre le cinquième et le sixième mois.
D'un point de vue chimique, l'eau du corps disparaît dans le sol,
Entraînant avec elle des sels dissous et des bactéries.
Les glucides sont décomposés en alcools et autres acides organiques,
Qui partent aussi dans la terre.
Certains se dégradent jusqu'au stade de gaz carbonique
Et se diffusent dans l'atmosphère, le cadavre d'un adulte
De poids moyen produit, par exemple, 5 000 l de gaz.
Les graisses, relativement stables, se rassemblent en stalactites
Qui pendent, longs et mous, sur les bords du cercueil.
Au Bout d'un An Environ,
Le cadavre n'est plus qu'un squelette décharné auquel tiennent encore,
Çà et là, quelques bribes de ligaments, de tendons, de reste de gros vaisseaux.
La Désunion Des Os Demande, elle, De Quatre à Cinq Ans.
Extrait du livre
Les Scores Et Records Du Corps Du Dr Bertet
Savoir dire adieu :
La plus difficile des conversations à avoir avant de mourir
La mort est un passage obligé dans la vie de tous les êtres vivants.
Même si on en a conscience, nous, les êtres humains,
Nous vivons dans une bulle.
Nous nous convainquons du fait que l’on ne quittera jamais ce monde.
Cependant, la réalité ne prend pas toujours la tournure que l’on aurait espérée.
Parfois, la vie n’est pas très coopérative. Un jour, notre compagnon/compagne peut
S’en aller, on peut tomber malade, ou notre meilleur ami peut avoir un accident.
De toutes les situations possibles, la plus compliquée à gérer est celle où on sait
Que la mort d’un proche est latente. Dans ces moments-là, on se fiche de la raison.
Le vrai choc a lieu avant même que ne se présente l’idée de devoir faire face au
Processus de la mort, sans qu’aucune alternative ne soit envisageable.
Comment se préparer à dire adieu ?
« Garde tes bons souvenirs pour les mauvais moments, et écoute…
Sois l’acteur de ta vie, dis ce que tu ressens,
Montre ce que tu vaux, rêve des choses
Auxquelles tu aspires, et n’oublies pas d’apprécier ce que tu as. »
De nos jours, dans cette société dans laquelle nous vivons,
On prend rarement du temps pour nous.
Peut-être, Est-ce pour cette raison si les techniques de méditation
Sont si populaires. En fait, on voudrait vivre sans interruption.
Quand vous devez dire adieu à un être cher,
Il est important que vous preniez du temps pour vous.
Isolez vous, et concentrez vous sur vous. Donnez vous le temps de ressentir
La tristesse, la colère et la frustration. Passez toutes les étapes nécessaires,
Et finalement, acceptez que cette personne ne soit plus à vos côtés.
Que ressentez vous ?
Qu’avez-vous besoin de dire à cette personne ?
Devez vous vraiment lui dire tout ce que vous pensez ?
Ne, vous n'y trompez pas, ce sera un moment de grande souffrance,
mais cela vous donne aussi la possibilité
De changer certaines circonstances.
Il est important de pleurer, de s’énerver,
Et d’accepter le changement qui se prépare.
Vous ne devriez vous présenter à l’autre qu’après avoir médité
Sur la situation.
Probablement, que la personne sur le point de mourir aura davantage
Besoin de parler que d’écouter. Donnez lui du temps, permettez lui de dire
Ce qu’elle a besoin d'affirmer, et montrez lui que vous êtes là pour elle
Et que vous l’accompagnez.
En revanche, donnez lui de l’espoir seulement si la réalité le permet.
Ne lui donnez pas de faux espoirs en lui faisant miroiter
de possibles traitements miraculeux.
Si de telles possibilités existent, alors elles doivent être mentionnées
Telles qu’elles sont, sans être enjolivées ou exagérées.
Aider l’autre personne à accepter sa condition.
« Après tout, la mort, ce n’est qu’un signe
Montrant qu’il y a eu de la vie ».
Une part très importante de cette conversation difficile consiste à s’assurer
Que la personne comprend sa situation. Voici quelques phrases qui peuvent
Vous y aider :
* Comprends tu ton diagnostic ?
* Quelles sont tes principales inquiétudes ?
* Peux-tu faire quelques changements ou arrangements ?
* Comment peux-tu occuper ton temps, à partir de maintenant ?
* Qui aimerais tu voir prendre les décisions à ta place quand cela sera nécessaire ?
Cette conversation n’est pas facile,
Mais il est important d’écouter quelqu’un qui s’apprête à mourir.
En lui montrant que son opinion compte pour nous,
On lui donne le pouvoir sur sa vie, et c’est une chose à laquelle
Personne ne doit renoncer.
Si vous ne vous sentez pas capable de rendre le processus
Plus supportable à l’autre,
Alors, contentez vous d’être là.
La compagnie des êtres chers est très importante.
L’importance de cette conversation
« La mort ne nous vole pas les gens qu’on aime.
Au contraire, elle nous les garde
Et nous les immortalise dans le souvenir.
C’est au contraire la vie qui nous vole souvent, et définitivement ».
La plupart d’entre nous cherchent toujours à retarder cette conversation.
On essaie de nous convaincre du fait qu’il y a encore du temps, mais il n’en est pas
Toujours ainsi. Les choses peuvent se produire bien plus rapidement que ce que l’on
Croît. Souvent, ceux qui ont préféré éviter cette conversation se sentent mal,
Ou coupables de ne pas avoir su dire ce qu’ils avaient à dire quand il était encore
Temps. Si vous avez peur d’aborder le sujet, alors commencez simplement par écouter
Ce que la personne a à dire. Peu à peu, vous saurez s’il y a quelque chose que vous
Aimeriez partager avec elle, ou pas. Certaines de ces conversations peuvent durer
Quelques minutes, tandis que d’autres, sont interminables. Ne vous inquiétez pas,
Vous n’êtes pas obligé d'affirmer ou de faire plus que vous ne le vouliez.
Un proche décédé vous rend visite dans vos rêves ?
Voici comment savoir !
Avez-vous déjà rêvé à une personne décédée que vous aimez ?
Si tel est le cas, peut-être avez-vous ressenti de la peur ou que cette apparition
Il vous a intrigué ? Eh bien, sachez qu’en fait, vous avez été très chanceux.
C’est du moins ce que prétend Lauri Moore, un célèbre médium américain.
Selon Moore, il existe plusieurs raisons pour lesquelles les personnes décédées
Ils nous visitent dans nos rêves.
En premier lieu, il se peut que ce soit simplement parce
Qu’elles s’ennuient de nous.
Il est aussi possible qu’ils veuillent nous rassurer afin
De nous dire qu’ils se portent bien.
Dans l’éventualité où la personne qui vous rend visite n’a pas son apparence
Normale, c’est probablement parce qu’elle a un message à nous livrer.
Aux dires de Moore, si on ne rêve jamais à des personnes décédées, c’est principalement
Puisqu'on ne se rappelle tout simplement pas, notre période de deuil
Ce n'est pas assez avancé. Sinon, Moore a aussi un truc afin de faciliter les visites
De personnes décédées pendant nos rêves. Tout ce qu’il faut faire est de placer
Une photo d’une personne disparue sous son oreiller.
1. Vous les sentez :
Quand l’esprit d’un être cher est proche, il peut se manifester.
Par un certain nombre de façons.
L’une des manières les plus courantes est le parfum. L’odeur qu’une personne
Dégage est souvent le lien le plus fort. Ça peut être l’odeur de tabac à pipe
Ou de parfum, ou même l’odeur de vos aliments préférés en cours
De préparation. Lorsque vous sentez une odeur qui vous fait penser à un être
Disparu, prenez le temps de l’apprécier.
2. Ils apparaissent dans vos rêves :
Ceci est l’une des manières les plus courantes que les esprits interagissent avec nous.
Nos pensées subconscientes sont plus ouvertes sur le monde de l’esprit, ce qui permet
Fréquemment qu’interagir avec eux en quelque sorte. Les rêves impliquant les personnes
Décédées ont tendance à être incroyablement réalistes.
3. Signe à l’enterrement :
Selon James Van Praagh, un médium de renommée, les esprits fréquentent leurs
Propres funérailles. Ils parcourent la salle, en essayant de réconforter leurs proches
Et de leur donner des signes que tout-va bien. Souvent, parce que les gens sont
Tellement absorbés dans leur douleur, ces signes sont invisibles.
Lorsque vous assistez à un enterrement, soyez attentifs à ce qui se passe
Autour de vous.
Les 5 signes qui indiquent qu’après un décès,
Le défunt est toujours près de vous.
Séquence émotion !
Décès :
Il est toujours difficile de perdre un proche.
C’est quelque chose que nous vivons tous un jour !
La perte d’un être cher est douloureuse, mais c’est la dure réalité
De la vie. Nous savons qu’après un décès,
Ils sont partis physiquement, mais ils peuvent
Toujours être près de nous.
Voici cinq signes qui démontrent qu’un être cher peut être
Près de vous tout de même…
Une belle expérience pour ceux qui l’ont vécu.
Les esprits fréquentent leurs propres funérailles.
Ils parcourent la salle, en essayant de réconforter
Leurs proches et de leur donner des signes que tout-va bien.
Souvent, comme les gens sont tellement absorbés dans leur douleur,
Ces manifestations sont invisibles. Quand vous assistez aux funérailles,
Soyez attentif et vigilant à ce qui se passe autour de vous…
Non, je vous assure que ce n’est pas du paranormal.
Comme s’il y avait la voix de quelqu’un d’autre dans votre cerveau ?
Pas, d’inquiétude. Il peut simplement s’agir d’un esprit
D’un proche disparu qui essaie de communiquer avec vous.
Prenez un moment pour examiner ces pensées inhabituelles.
Soyez ouvert aux messages que l’on vous envoie et prenez en compte
Ceux qui sont importants avec votre situation de vie.
3. Beaucoup de choses continuent à disparaître
Autour de vous.
Vous pouvez tout simplement penser que vous avez perdu la boule
Quand vous continuez à perdre les mêmes objets,
Encore et encore et très souvent, mais ça pourrait
Littéralement être un membre de votre famille qui vous fait une blague.
Cela semble maladroit, mais ce n’est pas parce qu’ils sont morts
Qu’ils ne peuvent plus s’amuser avec vous…
4. Vous sentez une présence (post décès) :
L’esprit d’un être cher est près de vous, il peut se manifester
De plusieurs manières différentes :
L’une des façons les plus courantes est le parfum.
L’odeur est souvent Le lien le plus fort avec une personne.
Ça peut être l’odeur de tabac ou encore
Un parfum, ou même l’odeur de vos aliments préférés
En cours de préparation Dans votre cuisine.
Quand vous sentez une odeur qui vous fait penser à un être disparu,
Prenez le temps de l’apprécier… Vous êtes en communication.
5. Vous les voyez dans vos rêves :
C’est le plus souvent de cette façon que les esprits interagissent
Avec nous après le décès, car nos pensées sont plus ouvertes
Sur le monde de l’esprit, ce qui permet
Au défunt de venir vous voir.
Les rêves impliquant les personnes disparus ont tendance
À être incroyablement réel.
Accordez une attention très particulière à ces moments,
C’est un véritable message de l’au-delà.
Pourquoi certains morts se "réveillent"
À la morgue ou à leur enterrement.
Plusieurs cas récents de personnes déclarées cliniquement mortes,
Mais ayant recouvré la vie, au moins temporairement,
Ils ont été relayés par les médias. France info a voulu
Comprendre comment, c'était possible.
C'est une situation à peine croyable, et qui pourtant est arrivée
Récemment à plusieurs personnes.
En France, un bébé de 14 mois qui s'était noyé dans une piscine gonflable,
Vendredi 11 août, a temporairement repris connaissance à la morgue,
Avant de mourir "une seconde fois" peu après.
En mars, un vieil homme avait subi la même mésaventure
Dans le Mississippi, bénéficiant d'un sursis de deux semaines.
Enfin, il y a un mois,
Aux Philippines, une petite fille s'est réveillée lors de ses funérailles ;
elle a aussi été Finalement déclarée morte une seconde fois,
Après un nouvel examen.
Trois histoires funèbres qui posent une question de fond :
Comment est-il possible d'être déclaré mort cliniquement ?
Et de se "réveiller" ? Pour le comprendre,
France TV Info a interrogé Pierre-François Laterre,
Chef du service des soins intensifs
Aux cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles (Belgique)
Et président de la Société de réanimation de langue française.
Dans quel cas, une personne peut-elle être déclarée
Morte, et pourtant reprendre vie peu après ?
Pierre-François Laterre : il existe deux grands scénarios potentiels.
Certaines intoxications médicamenteuses, tout d'abord,
Comme avec des barbituriques,
Ils peuvent plonger une personne dans un coma profond avec une activité cérébrale
Très basse, un tableau métabolique faible et une impression de respiration
Quasi absente. Le second cas est celui d'une hypothermie ou d'une noyade en eau
Froide. Le souffle et le pouls, qui peut ralentir jusqu'à 20-30 pulsations par minute,
Ils peuvent devenir très difficiles à détecter. Toutefois, chaque cas reste particulier.
Que se passe-t-il à ce moment-là ?
Le corps passe dans une situation d'hypométabolisme.
En temps normal, les cellules
Ils consomment en continu de l'énergie, de l'oxygène, etc.
Maintenant, si les cellules sont plongées dans une activité énergique basse,
Notamment du fait d'un refroidissement du corps, on peut les préserver
Plus longtemps sans apport d'énergie ni d'oxygène important.
On constate une forme d'hibernation, en quelque sorte.
Par conséquent, si l'on sort de l'eau un enfant violacé, avec le sang qui n'a pas l'air.
De circuler et qu'on ne fait pas d'examen électrocardiographie, un médecin
[Il est le seul habilité à signer le certificat de décès] peut le diagnostiquer mort.
Or, le corps finit par se réchauffer, le sang circule à nouveau,
Ce qui "réveille" la personne.
Combien de temps peut-on rester "mort-vivant" ?
Tout dépend des cas. Ce qui est sûr, c'est qu'une personne ne peut pas rester
Dans cet état indéfiniment, sans respiration ni battement de cœur. Sinon,
On aurait déjà réussi à conserver les corps grâce au froid ! D'une façon générale,
Le cœur peut rester environ 15-20 minute sans activité, et autant de temps en phase
De réanimation, c'est-à-dire lorsqu'on entreprend une ventilation artificielle
Et un massage cardiaque. En hypothermie, les besoins des cellules sont moindres,
Donc, on peut persister plus longtemps en vie "dormante" avant de mourir.
Mais on dispose de peu de données à ce sujet. Dans la plupart des cas,
On constate que les personnes ne survivent pas à cette renaissance.
Pourquoi ?
Lorsque le sang se remet à circuler,
Il irrigue des tissus qui étaient souvent victimes
De manque d'oxygène (on parle de lésions d'ischémie reperfusion).
Le sang rencontre ainsi des tissus détruits qui vont s'activer et se débarrasser
Des éléments endommagés. Ces cellules créent une réaction inflammatoire
En chaîne au sein de l'organisme. La personne décède ensuite de défaillance d'organes,
Car les dégâts systémiques sont trop lourds, en particulier au niveau cérébral.
C'est le cas des personnes piégées longtemps à haute altitude. Elles entrent en phase
D'hypothermie, deviennent inconscientes et peuvent rester plusieurs heures ainsi,
En vie. Mais les tissus se nécrosent, le froid provoque des gelures et les cellules,
Gorgées d'eau finissent par éclater.
La durée de cette phase détermine l'étendue des dégâts.
Peut-on imaginer que des gens soient morts
Une deuxième fois dans leur cercueil,
Après avoir recouvré la vie, mais sans possibilité de sortir ?
En 2014, avec les moyens dont on dispose, cette idée ne me paraît pas plausible.
Pour une raison simple, d'ailleurs : il faut souvent un délai de un à plusieurs jours
Entre la constatation de la mort et l'enterrement.
Cela laisse au corps le temps de se réveiller.